Vérification des biais comportementaux

Que savez-vous des biais comportementaux?

Prendre conscience des biais potentiels peut vous aider à devenir un meilleur décideur. Utilisez cet outil pour améliorer votre prise de conscience des différents biais comportementaux ou « angles morts » qui peuvent influencer vos décisions.

Révisez vos connaissances sur vos biais

Vous apprendrez le nom de plusieurs biais comportementaux et leur signification dans cette section. Tentez de deviner la signification en vous fiant au nom, puis cliquez pour obtenir la description.

Surcharge de choix Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Surcharge de choix

La surcharge de choix se produit lorsque nous sommes confrontés à plusieurs options avec le nombre de choix disponibles. Par conséquent, cela peut conduire à l’inertie, c’est-à-dire à ne pas faire de choix. Par exemple, un nouvel investisseur peut vouloir investir dans un fonds commun de placement, mais il peut être confronté à trop d’options. Submergé par le nombre de choix, l’investisseur potentiel peut avoir du mal à choisir un fonds commun de placement.

Révisez vos connaissances sur vos biais

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Comptabilité mentale Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Comptabilité mentale

La comptabilité mentale est la tendance à séparer mentalement notre argent en différents « comptes ». Par exemple, si vous avez des comptes mentaux pour faire l’épicerie, payer des frais de scolarité ou des vacances, mais que vous n’utilisez pas l’argent d’un « compte » pour des articles d’un autre. Cela peut vous conduire à traiter l’argent comme s’il était moins interchangeable qu’il ne l’est en réalité.

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Biais de confiance excessive Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Biais de confiance excessive

Les gens ont tendance à avoir une confiance excessive dans leurs propres capacités par rapport à la réalité, ce qui peut conduire à une prise de risque plus importante. Par exemple, un conducteur qui se rend à un nouvel endroit peut être trop confiant dans ses capacités de navigation et ne pas se fier à une carte.

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Biais d’ancrage Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Biais d’ancrage

Les premières informations utilisées comme point de référence peuvent influencer de manière irrationnelle les jugements ultérieurs. Par exemple, si vous voyez d’abord un ordinateur portable qui coûte 5 000 $, puis un deuxième qui coûte 2 000 $, vous aurez tendance à considérer le deuxième comme bon marché. En revanche, si vous voyez d’abord un ordinateur portable qui coûte 1 000 $, puis un autre qui coûte 2 000 $, vous aurez tendance à considérer le deuxième comme cher.

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L’erreur des coûts irrécupérables Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

L’erreur des coûts irrécupérables

Se sentir engagé dans une situation en raison de ce que l’on a déjà investi (temps, argent, efforts), même si le fait de rester dans cette situation entraîne de mauvais résultats. Par exemple, assister à un événement en plein air parce que vous avez déjà payé pour y assister, même s’il pleut.

Révisez vos connaissances sur vos biais

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Aversion pour les pertes Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Aversion pour les pertes

Cela se produit lorsque les gens ressentent plus fortement la douleur des pertes que le plaisir qu’ils ressentent des gains. Elle peut conduire à prendre des décisions de manière émotionnelle ou à accorder plus de valeur aux prédictions négatives qu’aux positives. Effet de disposition

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Effet de disposition Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Effet de disposition

Tendance des investisseurs à vendre trop vite les titres gagnants et à conserver trop longtemps les titres perdants.

Révisez vos connaissances sur vos biais

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Le biais du statu quo Cliquez ici pour voir la définition du terme.Cliquez ici pour voir la définition du terme.

Le biais du statu quo

Nous avons tendance à nous en tenir à ce que nous connaissons et à choisir le choix par défaut en raison de la familiarité. Les nouveaux choix nous semblent risqués. Par exemple, un nouvel employé sera plus enclin à s’inscrire à un régime d’assurance maladie si le fait d’y être inscrit est le choix par défaut et que renoncer au régime est aussi un choix.

Jeu de jumelage

Vous avez appris les noms de plusieurs biais comportementaux et leur signification. Voyons maintenant si vous pouvez associer ces noms à leur définition.

Remplissez les espaces vides en faisant glisser la réponse ou en cliquant sur la flèche dans chaque case pour sélectionner la définition qui correspond.

Terme

Surcharge de choix

Aversion pour les pertes

Comptabilité mentale

Biais de confiance excessive

Biais d’ancrage

L’erreur des coûts irrécupérables

Effet de disposition

Le biais du statu quo

Réponse

Exemple

Lors d’un voyage en avion, vous n’arrivez pas à décider si vous allez travailler sur votre ordinateur portable, regarder un film, jouer à un jeu sur votre téléphone ou lire le livre que vous avez apporté.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Vous ne voulez pas vendre une action qui a perdu 10 % de sa valeur.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Vous disposez chaque mois d’un montant fixe pour faire l’épicerie, acheter du linge et planifier des vacances.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Après que vos derniers choix d’investissement ont donné d’excellents résultats, vous décidez que vous avez suffisamment de connaissances pour être en mesure de choisir votre prochain investissement sans vérifier tous les détails.

C’est exact

Ce n’est pas exact

La durée du trajet pour vous rendre à votre nouveau lieu de travail est de 30 minutes. Cela semble long parce que le trajet pour votre ancien travail était de 10 minutes.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Vous n’aimez pas le film que vous regardez, mais vous décidez de le terminer puisque vous avez déjà écouté la moitié de toute façon.

C’est exact

Ce n’est pas exact

L’année dernière, la valeur de la moitié de vos actions a baissé et celle de l’autre moitié a augmenté. Vous ne vendez que celles dont la valeur a augmenté et gardez celles dont la valeur a baissé.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Vous n’êtes plus satisfait(e) avec vos coupes de cheveux ces derniers temps, mais vous continuez d’aller chez le même coiffeur parce que c’est celui que vous fréquentez depuis des années.

C’est exact

Ce n’est pas exact

Détective des biais

Maintenant c’est à vous d’utiliser ce que vous avez appris et de jouer au détective. Dans cette dernière partie, vous trouverez des exemples de situations quotidiennes dans lesquelles un biais comportemental (ou plus d’un) peut affecter le processus décisionnel.

Examinez chaque scénario et choisissez comment vous réagiriez en fonction des trois choix proposés.

Il peut y avoir d’autres façons de réagir qui ne sont pas présentées, mais choisissez celle qui vous correspond le mieux.

Il n’y a pas de mauvaise réponse. N’oubliez pas que nous sommes tous sujets à des biais comportementaux. Cet outil vous aidera à prendre conscience de vos biais et vous donnera des conseils sur la façon de les gérer lorsque vous prenez des décisions financières.

Scénario 1

Vous faites la queue dans un café où vous n’êtes jamais allé(e). Le menu est long, et lorsque vous arrivez à la caisse, vous n’avez pas encore terminé de lire tous les choix. Êtes-vous plus susceptible de (choisir le choix qui vous convient le mieux) :

Question 1 Sélectionnez l’option la plus appropriée.

Cliquez pour voir ce qui en découle :

Dans cet exemple, le choix A est la réponse la plus rationnelle : prendre plus de temps pour peser les décisions peut souvent conduire à un meilleur résultat. Cependant, ce n’est pas toujours possible ou facile à faire, en raison des contraintes de temps ou des distractions.
Le choix B démontre une surcharge de choix menant à une paralysie décisionnelle : aucun choix n’est fait. Ne pas faire de choix peut être préférable à faire le mauvais choix. Le risque est que maintenant, vous ne pouvez déguster aucune boisson.
Si vous optez pour le choix C, vous avez trouvé un raccourci mental en vous appuyant sur le statu quo : en faisant un choix familier auquel vous pouvez vous fier sur la base de l’expérience passée. Cela peut également être préférable au fait de ne pas faire de choix du tout. Le risque est qu’une nouvelle boisson aurait pu être une boisson plus savoureuse.

Il s’agit d’un exemple de situation de surcharge de choix.

La surcharge de choix se produit lorsque nous sommes confrontés à plusieurs options et que nous avons du mal à en choisir une. D’autres exemples de surcharge de choix peuvent se produire lorsque nous changeons les chaînes de télévision pour décider quoi regarder, ou quel téléphone cellulaire acheter.

Conseil :

Une façon d’éviter la surcharge de choix consiste à restreindre vos choix à l’avance. Par exemple, en vous donnant une limite de dépenses. Auriez-vous choisi un autre café si vous aviez su que votre limite était de 3 $?

Pour consulter d’autres conseils, téléchargez notre liste de vérification à la fin.

Détective des biais

Examinez chaque scénario et choisissez comment vous réagiriez en fonction des trois choix proposés.

Il peut y avoir d’autres façons de réagir qui ne sont pas présentées, mais choisissez celle qui vous correspond le mieux.

Scénario 2

Vous allez voir votre conseiller financier pour passer en revue votre portefeuille. Vous découvrez qu’un investissement que vous détenez depuis quelques années a continué à baisser. Comment réagiriez-vous dans cette situation (sélectionnez le choix qui convient le mieux)?

Question 2 Sélectionnez l’option la plus appropriée.

Cliquez pour voir ce qui en découle :

Le choix A est un exemple de prise de décision rationnelle. En faisant ce choix, vous montrez que vous êtes prêt(e) à reconnaître vos pertes. Vous n’avez pas laissé la peur des pertes prendre le dessus sur vos décisions.
Le choix B est un exemple de l’effet de disposition, qui se produit lorsque nous vendons des investissements qui ont fait des gains tout en conservant des investissements qui ont fait des pertes, parce que nous détestons perdre beaucoup plus que nous aimons gagner. Ce comportement entraîne généralement une baisse des rendements au fil du temps.
L’option C est un exemple d’erreur des coûts irrécupérables, qui se produit lorsque nous refusons de vendre un placement parce que nous y avons beaucoup investi, même si la vente serait plus avantageuse à long terme. Ce comportement nous prive des gains potentiels futurs liés à un changement.

La façon dont nous réagissons à une perte de valeur d’un investissement peut révéler davantage d’information sur nos biais. Tout investissement comporte un risque de perte et un potentiel de gain.

Conseil :

Une façon de réagir aux erreurs des coûts irrécupérables ou à l’effet de disposition est de vous rappeler vos objectifs à long terme.

Pour consulter d’autres conseils, téléchargez notre liste de vérification à la fin.

Détective des biais

Examinez chaque scénario et choisissez comment vous réagiriez en fonction des trois choix proposés.

Il peut y avoir d’autres façons de réagir qui ne sont pas présentées, mais choisissez celle qui vous correspond le mieux.

Scénario 3

Vous avez passé les deux dernières années à économiser pour les vacances de vos rêves. Félicitations! Vous avez respecté un budget et, à la fin de votre semaine de vacances, vous découvrez qu’il vous reste encore 200 $ dans votre budget. Votre ami vous donne quelques suggestions d’activités de vacances différentes sur lesquelles vous pourriez dépenser cet argent, allant d’une excursion supplémentaire d’une journée d’aventure en plein air à une chambre de catégorie supérieure pour votre dernière nuit sur place.

Question 3 Que feriez-vous?

Cliquez pour voir ce qui en découle :

Dans cet exemple, le choix A représente la comptabilité mentale. Vous avez dépensé l’argent pour une partie de vos vacances, alors que c’est pour cela que vous l’aviez économisé.
2.Le choix B est une réponse rationnelle. Vous avez fait un choix qui vous permettra de profiter de l’argent dans le futur et vous l’avez mis de côté dans un endroit sûr.
Le choix C pourrait être un exemple d’une situation où vous évitez de prendre une décision en raison d’une surcharge de choix. Ne pas faire de choix du tout réduira le risque de prendre la mauvaise décision.

Il s’agit d’un exemple de situation de comptabilité mentale. Nous pratiquons la comptabilité mentale lorsque nous attribuons des étiquettes spécifiques à notre argent et que nous avons du mal à changer ces étiquettes lorsque la situation change.

La comptabilité mentale peut être utile : elle fait partie de l’élaboration d’un budget ou d’un plan d’épargne. Elle peut toutefois nous limiter, si elle nous empêche de porter un regard neuf sur nos choix.

Conseil :

Vous pouvez éviter une comptabilité mentale inutile en vous rappelant que l’argent est fluide. Vous pouvez le dépenser, l’épargner, le gagner, l’investir, de nombreuses façons différentes.

Pour consulter d’autres conseils, téléchargez notre liste de vérification à la fin.

Détective des biais

Examinez chaque scénario et choisissez comment vous réagiriez en fonction des trois choix proposés.

Il peut y avoir d’autres façons de réagir qui ne sont pas présentées, mais choisissez celle qui vous correspond le mieux.

Scénario 4

Il y a un an, le prix du placement de Gestion d’Actifs Goldman Sachs LP. (GSAM) était de 50 $ par action. Actuellement, le prix est de 100 $ par action. Vous avez observé GSAM périodiquement au cours de l’année dernière, et vous pensez donc bien le connaître. Cependant, des nouvelles provenant de sources crédibles indiquent que GSAM a encore des possibilités de croissance. Vous avez un peu de capital à investir. Que feriez-vous?

Question 4 Que feriez-vous?

Cliquez pour voir ce qui en découle :

Le choix A pourrait être un exemple de biais d’ancrage, qui se produit lorsque nous utilisons des informations antérieures comme référence pour comparer de nouvelles informations. Cela peut fausser notre réaction à ce qui se passe ensuite. En matière d’investissement, nous pouvons considérer un investissement comme dispendieux si notre point d’ancrage est moins cher que l’investissement, ou nous pouvons considérer un investissement comme moins dispendieux si notre point d’ancrage est plus cher que l’investissement.
Le choix B peut être un exemple de biais de confiance excessive. Nous pouvons faire preuve de confiance excessive dans notre jugement lorsque nous croyons en savoir plus que ce que nous savons réellement. En matière d’investissement, la confiance excessive peut conduire à prendre des décisions trop risquées ou mal informées.
Le choix C est un exemple de prise de décision rationnelle. Vous avez reçu de nouvelles informations et vous en avez tenu compte pour décider de la marche à suivre.

Souvent, nous nous appuyons sur des informations ou des expériences passées pour prendre des décisions dans le présent.

Conseil :

Le biais d’ancrage et le biais de confiance excessive sont difficiles à éviter, mais vous pouvez les réduire. Dans les deux cas, le fait d'être conscient(e) que vous êtes enclin à ce type de biais peut vous aider à l’éviter.

Pour consulter d’autres conseils, téléchargez notre liste de vérification à la fin.

Quelle est la prochaine étape?

Félicitations! Vous avez terminé toutes les activités.

Nous espérons que cet outil vous a aidé à prendre conscience de la façon dont vos décisions financières peuvent être influencées par des biais comportementaux.

Téléchargez votre liste de vérification pour passer à l’action (pdf)

Conseils en fonction de vos sélections

Listes de vérification supplémentaires pour passer à l’action

Gérez la surcharge de choix :

Limitez vos choix à l’avance. Par exemple, en vous donnant une limite de dépenses. Au café, auriez-vous choisi une autre boisson si vous n’aviez pu dépenser que 3 $?
N’oubliez pas vos objectifs Si vous devez choisir entre plusieurs placements, rappelez-vous de l’horizon temporel que vous visez et voyez si cela peut restreindre vos choix.
Accordez-vous du temps pour choisir Réservez du temps dans votre calendrier pour consulter un conseiller ou faire les recherches nécessaires.

Faites travailler la comptabilité mentale pour vous :

Passez en revue votre budget de façon récurrente. Assurez-vous que les projets que vous envisagez pour votre argent sont toujours les bons. Si vous n’avez pas besoin du même budget de repas à emporter que l’année dernière, consacrez cet argent à autre chose.
N’oubliez pas que l'argent est fluide. Vous pouvez le dépenser, l’épargner, le gagner, l’investir, de nombreuses façons différentes.

Contrez le biais de la confiance excessive :

Demandez un deuxième (ou un troisième) avis. Soyez ouvert aux opinions des autres et essayez de ne pas trop vous attacher aux vôtres.
Examinez votre passé. Visualisez certaines des décisions d’investissement que vous avez prises par vous-même et voyez si elles ont bien ou mal fonctionné.

Contrez l'aversion pour la perte ou l’erreur des coûts irrécupérables :

Comparez les pertes et les gains potentiels. Recadrez la décision en comparant ce que vous pourriez perdre ou ce que vous pourriez gagner. Cela vous aidera à envisager d’autres solutions.
Diversifiez votre portefeuille.

Gérez le biais d’ancrage :

Le fait de savoir que vous êtes enclin à ce type de biais peut vous aider à l’éviter.
Envisagez d’autres choix lorsque vous prenez des décisions, par exemple feriez un choix différent si vous vous basiez sur des informations différentes?

Gérez le biais du statu quo :

Pesez le pour et le contre de la décision. L’esprit critique peut souvent vous aider à envisager des solutions de rechange et à prendre une décision éclairée en fin de compte.
Vérifiez votre motivation. Votre décision vous aidera-t-elle à atteindre vos objectifs, ou est-ce simplement le choix le plus facile à faire dans l’immédiat?
Fixez-vous des objectifs immédiats et réalisables.

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