Les marchés ont toujours connu des moments de volatilité en réaction à l’économie. C’est ce qui s’est passé lundi lors du noir en 1987, de la crise financière mondiale en 2008 et, en 2020, à la suite de la pandémie de COVID-19. La hausse des taux d’intérêt, l’instabilité politique mondiale, les changements climatiques et d’autres facteurs peuvent provoquer des perturbations sur les marchés.
En cas de volatilité des marchés, les placements baissent et augmentent rapidement et de manière imprévisible. Aussi difficile que cela puisse paraître sur le moment, essayez de ne pas prendre de décisions d’investissement basées sur des émotions telles que la peur ou l’inquiétude. Considérez ces pratiques exemplaires pour gérer la volatilité et les questions à poser à votre conseiller :
1. Que devez-vous faire?
Il n’y a pas qu’une seule façon de réagir aux fluctuations du marché. Vous et votre conseiller financier devriez déjà avoir un plan financier qui comprend vos objectifs à court et à long terme. Revoir ce plan en cas de volatilité des marchés peut aider à confirmer si votre plan correspond toujours à vos objectifs financiers et à votre situation ou fournir une occasion d’apporter les ajustements nécessaires.
2. Devriez-vous réévaluer votre tolérance au risque?
La tolérance au risque est votre volonté et votre capacité financière à supporter des pertes au niveau du placement. Certaines personnes peuvent supporter plus de changements dans la valeur de leur portefeuille que d’autres. Si votre portefeuille vous cause du stress, en particulier pendant une période de volatilité des marchés, vous pouvez évaluer avec votre conseiller si des ajustements visant à réduire le risque sont nécessaires.
En savoir plus sur la compréhension de la tolérance au risque.
3. Devriez-vous rééquilibrer votre portefeuille?
Les différents types de placements peuvent réagir différemment aux fluctuations du marché. Il peut être tentant de rééquilibrer en fonction des changements. Vous et votre conseiller pouvez déterminer que votre portefeuille doit être rééquilibré pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers et votre situation. Il s’agit d’une bonne occasion d’obtenir un avis éclairé avant de prendre une décision.
Vous pourriez discuter avec votre conseiller pour savoir si la répartition de vos placements – par exemple entre le revenu fixe et les actions – est toujours appropriée et conforme à votre tolérance au risque, à votre âge, aux années de travail restantes et à vos objectifs. Ces objectifs peuvent inclure le revenu cible pendant la retraite ou les rendements attendus à la date de votre retraite.
Il est également important de discuter régulièrement d’un éventuel rééquilibrage de votre portefeuille pour vous assurer qu’il répond à vos objectifs, étant donné que différentes catégories d’actifs peuvent produire des rendements différents au fil du temps. Cela peut se faire périodiquement (p. ex., deux fois par an) ou à l’aide de repères (p. ex., si une catégorie d’actifs dépasse ou décline au-delà d’un certain seuil, p. ex., 20 %). Le message clé consiste à avoir un dialogue permanent avec votre conseiller financier pour s’assurer que votre portefeuille tient compte de tout changement de votre situation financière.
4. Devriez-vous acheter (ou vendre) maintenant?
La réponse à cette question est unique pour chaque investisseur. Avant de prendre votre décision, discutez avec votre conseiller financier de vos objectifs financiers, de tout changement dans votre vie (emploi, mariage, enfants, santé) et des raisons qui motivent cette transaction particulière. Il peut vous aider à déterminer si vous devez agir maintenant ou attendre.
5. Que se passe-t-il si vous retirez des fonds de vos placements?
C’est particulièrement important si vous êtes retraité, proche de la retraite ou si vous avez besoin de cet argent en raison d’une perte d’emploi. Un conseiller vous informera des pénalités, des frais de rachat ou des impôts sur les gains ou les pertes en capital (si vous détenez un compte non enregistré) que vous pourriez subir. Il pourra également vous dire si le retrait sera imposable. Par exemple, les retraits d’un REER sont imposables alors que ceux d’un CELI ne le sont pas. Si la vente est motivée par des difficultés financières, demandez à votre conseiller si les pénalités ou les frais de rachat associés à la vente ou au retrait d’un placement peuvent être annulés.