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Publié le 7 avril 2021
L’étude de la CVMO, L’investissement et la pandémie de COVID-19, explore l’incidence de la pandémie sur les comportements et les attitudes des investisseurs particuliers. Cette étude fait partie des efforts continus de la CVMO pour surveiller les effets de la pandémie sur les investisseurs et les marchés.
La pandémie de COVID-19 a touché de manière unique la situation financière de chaque investisseur particulier. Si la plupart des investisseurs essaient simplement de supporter les difficultés et l’incertitude liées à la pandémie, certains y voient une occasion d’accroître leur participation aux marchés des capitaux.
L’investissement et la pandémie de COVID-19
Bureau des investisseurs de la CVMO
Publié le 7 avril 2021
Télécharger l’étude complète (en anglais seulement)
Points clés
Les investisseurs canadiens ne sont pas prêts à faire face aux situations d’urgence sur le plan financier
31 % des investisseurs canadiens ont déclaré qu’ils n’auraient pas les moyens de faire face à une dépense imprévue de 5 000 dollars dans leur flux de trésorerie actuel. Parmi ceux qui se résoudraient à vendre des actifs ou à emprunter de l’argent, la plupart d’entre eux s’adresseraient à une banque pour obtenir un prêt ou une ligne de crédit, retireraient de l’argent de leur compte de placement ou reporteraient un solde sur leur carte de crédit. Près d’un investisseur canadien sur dix a déclaré avoir dû faire face à une dépense imprévue de 5 000 dollars ou plus à cause de la COVID-19, et une personne sur dix s’attendait aussi à faire face à cette situation si la pandémie devait se poursuivre jusqu’en avril 2021.
La moitié des investisseurs canadiens ont cessé de cotiser en vue d’atteindre un objectif d’épargne
Près de la moitié (45 %) des investisseurs canadiens qui cotisaient de l’argent en vue d’atteindre un objectif financier ou personnel ont cessé de cotiser en vue d’atteindre leur objectif pendant la COVID-19. Cela représente environ 35 % de tous les Canadiens.
Toutefois, plus de huit personnes sur dix qui épargnent en vue d’atteindre des objectifs, comme pour payer les études d’un enfant ou pour préparer leur retraite, ont continué à réaliser des progrès en vue d’atteindre ces objectifs.
La plupart des investisseurs canadiens sont pessimistes au sujet des perspectives de l’économie
La moitié (53 %) des investisseurs croient que la pandémie de COVID-19 aura une incidence négative sur l’économie canadienne qui sera subie au-delà de mars 2022, tandis qu’environ quatre personnes sur dix (37 %) pensaient que les incidences négatives ne dureraient pas si longtemps.
La moitié des investisseurs canadiens ont été des investisseurs « actifs » pendant la COVID-19
Près de la moitié (52 %) des investisseurs canadiens ont été des investisseurs passifs pendant la pandémie, l’autre moitié (48 %) peuvent être classifiés comme étant des « investisseurs actifs », ce qui signifie qu’ils ont acheté ou vendu des placements pendant cette période.
63 % des investisseurs actifs ont augmenté leurs avoirs en achetant plus de placements qu’ils n’en ont vendus.
Ceux qui ont vendu l’ont fait pour payer leurs dépenses (29 %) et pour réaliser des profits grâce à l’augmentation des prix du marché (17 %).
La plupart des investisseurs actifs ont vu une occasion de faire croître leur portefeuille; toutefois, ceux qui ont vendu l’ont fait parce qu’ils avaient besoin d’argent
Les investisseurs actifs, qui achetaient et vendaient pendant la pandémie, peuvent en outre être ventilés en « acheteurs nets », en « vendeurs nets » et en investisseurs « nets zéro ».
Les acheteurs nets étaient plus susceptibles que les investisseurs passifs et les vendeurs nets d’affirmer que leur situation financière s’est améliorée.
Les investisseurs passifs étaient plus susceptibles d’affirmer que leur situation financière n’a pas été affectée par la pandémie, mais qu’ils n’ont pas encore investi.
Un stress lié au placement plus élevé entraîne des ventes, tandis qu’un stress moins élevé entraîne des achats
Trois investissements sur dix sont plus stressés au sujet de leurs placements pendant la pandémie. Les personnes de 35 à 54 ans ont été touchées de façon disproportionnée et la moitié (49 %) de ces gens décrivent leur niveau de stress comme étant « élevé » ou « très élevé ».
Environ la moitié des investisseurs canadiens ont répondu correctement aux questions qui évaluaient leur connaissance financière. Toutefois, même ces investisseurs veulent toujours mieux comprendre leur situation financière.
Au moins sept personnes sur dix ont répondu correctement à une question de connaissance financière donnée et environ la moitié étaient en mesure de répondre correctement à toutes les trois questions. La connaissance était systématiquement plus élevée chez les investisseurs plus âgés, les hommes, les personnes ayant un niveau de scolarité élevé, les personnes ayant un portefeuille de placement qui dépasse 500 000 $ et les investisseurs actifs.
Bien qu’ils comprennent bien les fondements, tous les investisseurs canadiens veulent toujours mieux comprendre leur situation financière.
À propos de l’étude : La CVMO a mené un sondage auprès de 2 000 Canadiens entre le 25 septembre et le 5 octobre 2020 afin de mieux comprendre les expériences des investisseurs particuliers pendant la pandémie. Ces résultats seront utilisés pour orienter les efforts de protection et d’éducation des investisseurs liés à la pandémie en cours et à la reprise économique.