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Toronto (Ontario), le 4 février 2014 – Le premier tableau détaillé du comportement des Canadiens par rapport aux risques liés aux placements depuis l’effondrement des marchés en 2008-¬2009 sera présenté dès aujourd’hui au moyen d’un outil d’apprentissage interactif qui tire profit de nouvelles recherches sur notre relation compliquée avec l’argent. Le Sondage de 2014 sur l’état d’esprit des Canadiens face aux risques liés à l’argent, une étude menée à l’échelle nationale au nom du Fonds pour l’éducation des investisseurs par The Brondesbury Group, donne un aperçu intéressant de la façon dont les Canadiens gèrent – ou ne gèrent pas – le risque, les émotions, les pertes financières et la prise de décisions en ce qui concerne leurs placements.
L’étude souligne les écarts entre le comportement et l’attitude de différents groupes démographiques établis en fonction du sexe, du revenu du ménage, de l’âge et de la région. Elle fait aussi la distinction entre les investisseurs selon leur optimisme ou leur pessimisme, et selon qu’ils privilégient les placements à risque faible ou élevé.
Le sondage, qui a été effectué dans l’ensemble du Canada, a permis de poser des questions aux investisseurs pour cerner les facteurs déterminants relatifs à trois influences clés en matière de placements :
- En quoi le contexte économique influe-t-il sur la prise de risques?
- En quoi les attitudes et les convictions influent-elles sur la prise de risques?
- En quoi les actions passées (ou l’inaction) influent-elles sur la prise de risques et les choix de placements?
Principales conclusions
- Près d’un quart des personnes se décrivant comme des investisseurs qui privilégient les placements à faible risque possèdent des produits présentant un « risque moyen à très élevé », tandis que 7 sur 10 des personnes se décrivant comme des investisseurs qui privilégient les placements à risque élevé possèdent des produits présentant un « risque faible à moyen ».
- Un tiers des investisseurs canadiens ont subi une perte importante (au moins 20 % de la valeur de leurs placements) en une année. Parmi ceux-ci, 51 % ont gardé le cap et n’ont pas touché à leurs placements.
- Un peu plus de la moitié des investisseurs ont déjà pris une décision de placement fondée sur leurs émotions et ont regretté cette décision par la suite. Toutefois, la plupart ne l’ont fait qu’à une ou deux reprises.
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Au sujet du sondage
Le rapport est fondé sur 2 002 réponses à un sondage en ligne d’une durée de 20 minutes environ. Le sondage a été effectué dans l’ensemble du Canada en septembre 2013. Tous les répondants étaient des investisseurs. Certains quotas ont été imposés afin d’atteindre une combinaison appropriée quant à l’âge et au sexe des répondants. Pour obtenir des résultats plus approfondis concernant plusieurs régions métropolitaines de recensement en Ontario, la moitié des investisseurs formant l’échantillon provenaient de l’Ontario. Parmi les répondants, on comptait également 400 investisseurs du Québec, 200 de la Colombie-Britannique et de l’Alberta de même que 100 des provinces des Prairies et des provinces de l’Atlantique. De façon générale, les résultats sont exacts avec une marge d’erreur de ±2 % dans 19 cas sur 20. Ils ont été pondérés selon l’âge, le sexe et la région de façon à refléter les données démographiques réelles.