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Toronto (Ontario), novembre 2012 – Même si plus d’Ontariens qu’en 2010 obtiennent la note de passage quant à leur littératie financière de base, les progrès sont lents selon un nouveau sondage de référence réalisé par le Fonds pour l’éducation des investisseurs. Seulement un tiers des Ontariens (36 %) obtiennent la note de passage pour ce qui est de leurs connaissances financières et de l’application de ces connaissances à des scénarios pratiques; ce pourcentage révèle une hausse de 7 % au cours des 2 dernières années.
Le Sondage de référence sur les connaissances financières réalisé en 2012 constitue un suivi de l’étude effectuée en 2010 par le Fonds pour l’éducation des investisseurs (en anglais seulement). Il fait ressortir les progrès accomplis en matière de littératie financière ainsi que les sujets précis qui doivent faire l’objet d’efforts accrus sur le plan de l’éducation financière.
Principales conclusions
- Les répondants au sondage ont eu de la difficulté à appliquer leurs connaissances théoriques. Par exemple, des 91 % des répondants qui savent que plus ils tardent à rembourser leurs dettes, plus les coûts qui y sont associés augmentent, seulement 48 % ont pu affirmer qu’un prêt hypothécaire assorti d’une période d’amortissement de 25 ans coûterait plus cher qu’un prêt hypothécaire assorti d’une période d’amortissement sur 20 ans au même taux d’intérêt. Ces chiffres représentent une baisse par rapport aux résultats de 2010, qui s’élevaient respectivement à 95 % et à 53 %.
- La planification financière se révèle être le sujet pour lequel le niveau de connaissances est le plus faible. Ce sujet couvre la compréhension des aspects pratiques de l’inflation, des stratégies d’épargne à long terme et de la planification de la retraite.
- L’épargne et les placements sont des indicateurs importants du savoir financier. Parmi les répondants qui ont répondu correctement à la majorité des 21 questions du sondage, la plupart étaient des investisseurs qui épargnent pour leur retraite ou pour l’éducation de leurs enfants.
- La plupart des gens savent qu’une promesse de rendements élevés avec des placements à faible risque peut être un signe de fraude. Même si 91 % des répondants sont conscients que les promesses de rendements élevés avec des placements peu risqués peuvent être des indicateurs de fraude, les 9 % restants représentent toujours des cibles de choix pour les fraudeurs.
- Les gens comprennent bien les répercussions fiscales générales des régimes enregistrés d’épargne-retraite, mais c’est moins le cas chez les plus jeunes. En moyenne, 74 % des répondants connaissent les répercussions fiscales de ces régimes; parmi les répondants du groupe des 21 à 34 ans, ce pourcentage baisse pour s’établir à 64 %.
- Les connaissances en matière de placements doivent encore s’améliorer considérablement. Seuls 36 % des répondants ont obtenu la note de passage au sondage (en donnant une bonne réponse à au moins 60 % des questions).
- Les principes économiques fondamentaux ne sont pas bien compris. Seulement 39 % des répondants comprennent bien les répercussions de l’intérêt composé. Encore moins de répondants (33 %) savent que l’inflation fait baisser le niveau de vie et que leur niveau de vie risque de diminuer lorsque les salaires augmentent à un rythme moins élevé que l’inflation (37 %).
Téléchargez l’étude complète.
À propos du sondage
Le Brondesbury Group a élaboré le sondage qui a été mené par téléphone en octobre 2012 auprès de 1 000 ménages ontariens. Le sondage a été conçu de façon à assurer une représentation fidèle des ménages des sept régions de l’Ontario, ainsi qu’un juste équilibre entre les hommes et les femmes. Un quota minimum a été établi pour le groupe des 18 à 29 ans de façon à obtenir une précision comparable pour les résultats de ce groupe. L’échantillon final a été pondéré pour refléter les plus récentes prévisions démographiques de Statistique Canada pour l’Ontario. Dans l’ensemble, les résultats sont exacts à ±3 % dans 19 cas sur 20.